Accessoire : le sabre

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Pour ajouter un aspect dramatique et mystérieux à une routine en danse orientale, rien de mieux que le sabre. Il ajoute une dimension théâtrale, et introduit la notion de danger et de risque. Impressionnant pour les spectateurs!

La belle et célèbre Ansuya porte ici deux sabres :


On se sert du sabre pour effectuer plusieurs mouvements durant notre routine mais éventuellement, l'idée est de le faire tenir en équilibre, le plus souvent sur la tête mais également sur la hanche, une épaule, une cuisse. Il est déjà téméraire de danser avec un seul sabre, mais il est aussi possible d'en utiliser deux à la fois, ou même plus. Selon la dernière mode, il est également possible d'y mettre le feu (photo plus bas), ce qui ajoute un aspect encore plus dramatique à la danse. Dernièrement la nouvelle vogue veut qu'il existe maintenant des numéros de danse avec des couteaux, notamment dans le style tribal.

Les sabres dont on se sert sont évidemment balancés, ils ne doivent donc pas être droits comme une épée. Ils sont parfois très lourds : je me souviens que nous avions une "barre" creusée sur la tête après notre prestation! Il est donc de mise de ne pas le garder en place sur la tête trop longtemps, cela peut devenir très douloureux!

De toute évidence, faire tenir en équilibre un sabre demande beaucoup d'entraînement. Plusieurs croient qu'en se pratiquant avec une canne ou un bâton il sera plus facile de danser avec un sabre par la suite. Il n'en est rien; faire des mouvements avec un sabre et le faire tenir sur sa tête est une sensation totalement différente, le poids n'est pas le même et la réaction du sabre aux mouvements est totalement différente.

Au départ, le sabre est bien sûr une arme...aux yeux de la loi, il est considéré comme tel, ce qui veut dire qu'il est interdit de se promener sur la rue ou en public en transportant son sabre à la vue : il doit être transporté dans un étui (on s'est déjà fait avertir par des policiers!). En tant qu'arme, un sabre est en principe affuté pour le rendre tranchant; pour la danse par contre, il est évident qu'il ne doit pas être aiguisé. En tous cas personnellement, je ne connais personne qui danse avec un sabre aiguisé! Le public cependant croit souvent le contraire...ce qui rend le numéro plus impressionnant!

Il existe plusieurs styles de sabres : égyptien, turc, etc. Certains sont plus simples et délicats alors que d'autres peuvent être très élaborés, comportant beaucoup d'incrustations et imposants par leur stature, ce qui les rend très impressionnants! C'est le cas nottament des scimitars. Voici quelques styles de sabres :

Comme nous voulons préserver le mystère et le drame en dansant avec un sabre, une musique lente et mystérieuse s'impose. Ce n'est pas le temps de sautiller gaiement et de choisir une musique entraînante et joyeuse. Aussi, des mouvements très lents se prêtent beaucoup mieux à ce type de numéro.

En terminant, un petit truc : enduire la lame de cire...ça la rendra moins glissante!

Bonne chance!

29 avril : journée internationale de la danse

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J'ai appris cette année qu'il existait une journée internationale de la danse, soit le 29 avril. Je l'ignorais; et pourtant cette journée a été instaurée en 1982. Cette date a été choisie pour commémorer l’anniversaire de Jean-Georges Noverre (1727-1810), créateur du ballet moderne. C'est le Comité International de la Danse de l´Institut International du Théâtre (ITI) qui a pris cette initiative.

Les objectifs de la Journée Internationale de la Danse sont de réunir le monde de la danse, rendre hommage à la danse, célébrer son universalité et, franchissant toutes les barrières politiques, culturelles et ethniques, rassembler l´humanité toute entière en amitié et paix autour de la Danse, langage universel.

Chaque année, un message international est rédigé par une personnalité de la danse mondialement connue. Cette année, l’auteur du message est Julio Bocca, danseur argentin, reconnu depuis ses premiers spectacles dans les années 1980.
Message de Julio Bocca
"La danse est discipline, travail, enseignement, communication. Avec elle nous nous épargnons des mots que peut-être d’autres personnes ne comprendraient pas et, en revanche, nous établissons un langage universel familier à tous. Elle nous donne du plaisir, nous rend libres et nous console de l’impossibilité que nous avons nous les humains de voler comme les oiseaux, nous rapprochant du ciel, du sacré, de l’infini. C’est un art sublime, différent à chaque fois, qui ressemble tant à faire l’amour qu’à la fin de chaque représentation elle nous laisse le cœur battant très fort et impatients d’être à la prochaine fois."